Government Response to Privacy Breach

English Source

Privacy breach unacceptable, must be addressed immediately by the government

Officials at Public Services Procurement Canada were aware that the Phoenix pay system might cause privacy breaches as early as January 2016, according to media reports released yesterday.

Minister Foote acknowledged last night that the private information of thousands of public service workers has been shared with close to 70,000 staff.

“This is serious and unacceptable. The private information of our members and all public service workers should not be in the hands of anyone who does not need it,” said PSAC National President, Robyn Benson.

“The government must let public service employees know immediately about what personal information has been shared and how they can take steps to protect their identities.”

“I am writing to the Privacy Commissioner immediately, as well as the Prime Minister and Minister Foote, to express our alarm.”

Government already aware of privacy concerns

The government was aware as early as January 2016 that that there were grave privacy concerns with the Phoenix pay system. Despite this, the government consistently told employees that their privacy was fully protected.

PSAC shared privacy concerns

When we shared our concerns about privacy protection last May 2016, PSPC assured us that a Privacy Impact Assessment was completed and all privacy concerns had been addressed. It now appears that some aspect of this process was deeply flawed.

PSAC calling on the government for immediate action

  • Information has be shared with all public service employees about what personal information has been shared and how they can take steps to protect their identity.
  • A hotline must be created to address individual members concerns about privacy issues, staffed with knowledgeable agents.
  • The government must commit to approving compensation for any employee who has incurred costs because of privacy violations.

“PSPC has consistently refused to listen to the PSAC and other unions with regards to problems with the Phoenix pay system, even though our concerns have been proven valid time and time again. 80,000 employees are experiencing issues with their pay. That is a staggering number,” concluded Benson.


French Source

Atteinte à la vie privée : l’AFPC demande au gouvernement d’agir immédiatement

Les médias ont révélé, hier, que les cadres supérieurs de Services publics et Approvisionnement Canada savaient depuis janvier dernier que le système Phénix présentait de sérieux problèmes de confidentialité.

En soirée, la ministre Foote a concédé que près de 70 000 employés ont eu accès aux renseignements personnels de milliers de fonctionnaires.

« C’est une situation inacceptable qu’on ne doit pas prendre à la légère. Des personnes non concernées ont eu accès aux renseignements personnels de nos membres et de l’ensemble des fonctionnaires », affirme la présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, Robyn Benson.

« Le gouvernement doit immédiatement préciser à ses employés le type d’information qui a été divulguée et ce qu’ils doivent faire pour protéger leur vie privée. »

« Je me fais un devoir d’écrire au Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée afin de lui exprimer nos préoccupations. »

Le gouvernement était au courant

Le gouvernement savait depuis janvier dernier que le système Phénix présentait de sérieux problèmes de confidentialité. Pourtant, il s’est acharné à affirmer le contraire à ses employés.

L’AFPC avait manifesté son inquiétude

En mai 2016, nous avons fait part de nos préoccupations à Services publics et Approvisionnement Canada. Le ministère nous a alors assurés qu’il avait effectué l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée et qu’aucun problème ne subsistait à cet égard.

Nous demandons au gouvernement d’agir immédiatement

  • Le gouvernement doit préciser à ses employés le type d’information qui a été divulguée et ce qu’ils doivent faire pour protéger leur vie privée.
  • Il doit également mettre en place un service d’urgence, doté d’agents compétents, pour répondre aux préoccupations des fonctionnaires.
  • Si le Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée n’obtient pas immédiatement les ressources nécessaires afin de s’assurer que le problème est bel et bien réglé, il doit publier un rapport sur les changements qui s’imposent en précisant la date à laquelle ils doivent être effectués.
  • Le gouvernement doit s’engager à verser une compensation à chaque employé qui a subi les coûts de cette atteinte à la vie privée.

« Le ministère a systématiquement refusé d’écouter l’AFPC et les autres syndicats. Pourtant, nos prévisions se sont révélées exactes à plus d’une reprise. Ainsi, 80 000 employés ne sont pas rémunérés pour le travail qu’ils effectuent. La situation est alarmante », conclut Mme Benson.