Anti-Black Racism: It’s Everyone’s Right/ Le racisme anti-noir : notre combat à tous
“Injustice Anywhere is a Threat to Justice Everywhere”
– Martin Luther King Jr.
Once again a spotlight has been put on systemic anti-Black racism in the justice system – one that has oppressed Black, racialized, and Indigenous people for centuries. Most recently, in the United States, Ahmaud Arbery a Black man who was simply jogging was shot to death, and George Floyd a Black man buying groceries, was killed by police officers. Breonna Taylor, a Black woman, was shot in her home in the middle of the night.
In other cases, white people threatened to call the police on Black people for simply participating in every day activities such as: bird-watching, working out in a gym, driving through a neighborhood, etc. These are activities white people do without fear every day and yet, for Black citizens, no activity can be accepted as “safe” when society is rife with systemic racism and those entrusted to protect all citizens repeatedly murder unarmed Black civilians.
Only after videos were released and protests erupted across the country were charges brought against police officers in two cases involving the killing of unarmed Black men. Not enough is being done. Anyone who uses unnecessary violence and force, whether resulting in death or harm must be held accountable – especially police officers and white supremacists. Rarely in the past have they been charged let alone convicted.
There are those who feel that this is an American issue. It is a Canadian issue too. Black people across Canada have been, and continue to be, racially profiled through carding and other forms of racially biased surveillance. A 2018 interim report from the Ontario Human Rights Commission found that Black people are grossly over-represented in police violence in Ontario. Although the Black population was about 8.8% in Ontario in 2016, use-of-force cases involving Black people was 30%. During the period 2013-2017, deadly police encounters with Black people were 60% and fatal shootings were 70%. Most recently, it was alleged that police were involved in the death of Regis Korchinski-Paquet, an Indigenous-Black woman who fell to her death from the 24th floor balcony of an apartment in Toronto.
Black people must be able to walk, jog, shop, play, work, sleep and engage in everyday activities without fearing for their lives. Black lives matter. Black parents should not have to talk and prepare their children about violence and hatred directed towards them as a result of the colour of their skin, including the possibility of being killed by those who were meant to protect them. Black lives matter.
PSAC stands in solidarity with the Black community and demands justice both in the United States and in Canada. The impact of systemic racism must be recognized. The pain, and the impact of the repeated killing of Black and racialized people, and the continuous images of violence against Black and racialized people in the media and social media platforms must be recognized. Black Lives Matter.
PSAC demands that racial profiling and the unnecessary violence used against Black people be stopped immediately. Before justice can be served, a complete overhaul of the criminal justice system and other systems that support the oppression of Black, racialized and Indigenous People must be undertaken as a first step to eliminate the deep-rooted systemic racism and unconscious bias against Black, racialized and Indigenous people.
Silence as white or non-racialized people is complicity with white supremacy and with continuing acts of systemic anti-Black violence. What actions can we take collectively against anti-Black violence and oppression? How can we best support the Black community? We must challenge our systems and institutions. We must speak up in the face of injustice, racial violence and white supremacy. We must challenge our unconscious biases. We must be part of the solution.
“If you stay neutral in situations of injustice, you have chosen the side of the oppressor”
– Desmond Tutu
Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier
— Martin Luther King Jr.
Une fois de plus, les projecteurs sont braqués sur le racisme systémique dans le monde judiciaire —un racisme qui opprime les Noirs, les personnes racialisées et les Autochtones depuis des siècles. Récemment, aux États-Unis, Ahmaud Arbery, un Noir qui faisait son jogging, a été tué par balle et George Floyd, un Noir qui faisait ses courses, a été abattu par des policiers. Breonna Taylor, une femme noire, a été abattue chez elle au milieu de la nuit.
Dans d’autres cas, des Blancs ont menacé des Noirs d’appeler la police alors que ces derniers ne faisaient qu’observer les oiseaux, s’entraîner au gymnase, conduire dans un quartier — des activités banales que les Blancs exercent sans crainte tous les jours. Pour les citoyens noirs, aucune activité n’est considérée comme « sûre » dans un monde où le racisme est généralisé et les personnes chargées de protéger la population abattent régulièrement des civils noirs non armés.
Ce n’est qu’après la diffusion de vidéos et l’éclatement de manifestations à la grandeur des États-Unis que des accusations ont été portées contre des policiers dans deux affaires de meurtre d’hommes noirs non armés. Ce n’est pas assez. Quiconque fait usage d’une violence et d’une force inutiles causant la mort ou des dommages doit être tenu responsable de ses actes, particulièrement les agents de police et les suprémacistes blancs. Malheureusement, rares sont ceux qui ont été inculpés et encore moins condamnés dans le passé.
D’aucuns croient que le racisme anti-noir est un phénomène américain. Qu’ils se détrompent. C’est aussi un problème canadien. Les Noirs de tout le pays continuent d’être victimes de surveillance et de profilage racial. Un rapport intérimaire de la Commission des droits de la personne de l’Ontario datant de 2018 a révélé que les Noirs sont beaucoup plus souvent victimes de violence policière que les autres Ontariens. Bien que les Noirs ne représentaient qu’environ 8,8 % de la population ontarienne en 2016, le taux de recours à la force à leur endroit se situait à 30 %. Entre 2013 et 2017, le nombre de rencontres mortelles entre policiers et Noirs s’élevait à 60 % et le nombre de fusillades mortelles, à 70 %. Plus récemment, les policiers auraient été impliqués dans la mort de Regis Korchinski-Paquet, une Autocthone noire tombée du 24e étage d’un appartement à Toronto.
Les Noirs devraient pouvoir marcher, faire du jogging, magasiner, jouer, travailler, dormir et s’adonner à des activités quotidiennes sans craindre pour leur vie. La vie des Noirs compte. Les parents noirs ne devraient pas avoir à préparer leurs enfants à la violence et à la haine dont ils feront l’objet en raison de la couleur de leur peau, y compris la possibilité d’être tués par les personnes mêmes qui sont censées les protéger. La vie des Noirs compte.
L’AFPC est solidaire de la communauté noire et réclame la justice ici comme aux États-Unis. Il faut reconnaître l’incidence du racisme systémique. Il faut reconnaître la douleur et l’impact des meurtres à répétition, ainsi que les images de violence continuelle contre les personnes noires et racialisées dans les médias et les médias sociaux. La vie des Noirs compte.
L’AFPC plaide pour que le profilage racial et la violence gratuite à l’égard des personnes noires cessent immédiatement. Mais avant que justice ne soit rendue, il faut revoir complètement le système de justice pénale et tous les autres systèmes qui soutiennent l’oppression des personnes noires, racialisées et autochtones. C’est la toute première étape pour éliminer le racisme profondément enraciné et les préjugés inconscients contre ces personnes.
Le silence des personnes blanches ou non racialisées est synonyme de complicité avec le suprémacisme blanc et la violence systémique contre les Noirs. Comment pouvons-nous agir collectivement contre cette violence et cette oppression? Quel est le meilleur moyen de soutenir la communauté noire? Nous devons remettre en question nos systèmes et nos institutions. Nous devons dénoncer l’injustice, la violence raciale et la suprématie blanche. Nous devons débusquer nos préjugés inconscients. Nous devons faire partie de la solution.
Rester neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur
— Desmond Tutu